Una sirena en París

Gaspard se définissait exclusivement par sa capacité d’émerveillement. Être un rêveur de combat, vivre en accéléré pour ne pas gâcher la moindre particule de seconde. Démangeaison d’étoile filante. Il ressentait tout plus fort que les autres. Il pouvait être l’homme le plus heureux et le plus triste du monde dans la même seconde. Trop était sa juste mesure. Burn-in pour éviter le burn-out.

– Et tu vas en faire quoi, de son fantôme ¿Tu vas le déposer aux encombrants?
– Je vais juste l’oublier suffisamment pour qu’il ne prenne pas toute la place et que la vie continue.

Imperturbables, les bouquinistes de l’île Saint-Louis enveloppaient leurs livres dans des poches en plastique, comme s’ils préparaient des cadeaux d’anniversaire pour les morts.

Tenía el cuerpo empapado,pero si corazón parecía impermeable

El sonido de un instrumento que se rompe te arranca el corazón. Es uno de los ruidos más tristes de la historia de los ruidos

El ingrediente mágico es el amor. Porque permite que el sueño cristalice

Los fantasmas de mis recuerdos apoyan los codos en la barra.

Où pouvait bien être Lula? Est-ce que le fond de l’océan n’était pas trop froid la nuit? Il songeait à sa blessure et se demanda si elle trouverait à manger. Est-ce qu’elle pensait à lui comme il pensait à elle? Est-ce qu’elle l’aimait comme il l’aimait?

La mélancolie compensée par la sensation d’avoir vécu quelque chose d’extraordinaire. Ce cadeau de la nature.

Il allait falloir apprendre à se déshabituer de Lula. Entrer en cure de désintoxication de l'extraordinaire.