(…) ma mémoire parfois me trahit: l’été revient et tous ses souvenirs. (…) Quelque chose monte alors en moi que j’accueille par son nom, les yeux fermés: Bonjour Tristesse.
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(…) ma mémoire parfois me trahit: l’été revient et tous ses souvenirs. (…) Quelque chose monte alors en moi que j’accueille par son nom, les yeux fermés: Bonjour Tristesse.
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Je regardais sa bouche, gonflée de sang, si proche… Je ne me sentais plus intellectuelle. Il avança un peu le visage de sorte que nos lèvres, en venant à se toucher, se reconnurent. Je restai assise les yeux ouverts, sa bouche immobile contre la mienne, une bouche chaude et dure; un léger frémissement la parcourait, il s’appuya un peu plus pour l’arrêter, puis ses lèvres s’écartèrent, son baiser s’ébranla, devint vite impérieux, habile, trop habile. Je comprenais que j’étais plus douée pour embrasser un garçon au soleil que pour faire une licence. Je m’écartai un peu de lui, haletante.
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La liberté de penser, et de mal penser et de penser peu, la liberté de choisir moi-même ma vie, de me choisir moi-même. Je ne peux dire « d’être moi-même » puisque je n’étais rien qu’une pâte modelable, mais celle de refuser les moules.
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Le goût du plaisir, du bonheur représente le seul côté cohérent de mon caractère. Peut-être n’ai-je pas assez lu?
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Adieu tristesse Bonjour tristesse Tu es inscrite dans les lignes du plafond Tu es inscrite dans les yeux que j’aime Tu n’es pas tout à fait la misère Car les lèvres les plus pauvres te dénoncent Par un sourire Bonjour tristesse Amour des corps aimables Puissance de l’amour Dont l’amabilité surgit Comme un monstre sans corps Tête désappointée Tristesse beau visage. (P. Éluard, La Vie immédiate) |
La ternura es un grato sentimiento que arrastra como la música militar.
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No sueles pensar en el futuro, ¿verdad que no? Es el privilegio de la juventud.
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Teníamos el sol y el mar, la risa y el amor. ¿Volveríamos a vivirlos alguna vez como en aquel verano, con aquel esplendor, aquella intensidad que les conferían el miedo y los demás remordimientos...?
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Con el calor de la tarde, las casas parecen extrañamente profundas, silenciosas y recogidas en sus secretos.
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La libertad de pensar, y de mal pensar y de pensar poco, la libertad de elegir yo misma mi vida, de elegirme a mí misma. No puedo decir 'de ser yo misma' puesto que no era más que un barro moldeable, pero sí la libertad de rechazar los moldes.
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¿Cuál de los siguientes libros fue escrito por Gustave Flaubert?