A ese sentimiento desconocido cuyo tedio, cuya dulzura me obsesionan, dudo en darle el nombre, el hermoso y grave nombre de tristeza.
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A ese sentimiento desconocido cuyo tedio, cuya dulzura me obsesionan, dudo en darle el nombre, el hermoso y grave nombre de tristeza.
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Divisé en el fondo del mar una preciosa concha, una piedra rosada y azul. Hundí el brazo para cogerla, la conservé, suavecita y pulida, en la mano hasta la hora de comer. Decidí que era un talismán, que no me separaría de ella en todo el verano. No sé por qué no la he perdido, yo, que lo pierdo todo. Hoy la tengo en la mano, rosada y tibia, y me entran ganas de llorar.
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Tenía la misma sensación que cuando la arena se me escurría a los pies al retirarse una ola. Me invadía un deseo de derrota, de dulzura, y jamás otro sentimiento, ni la ira ni el deseo, se habían apoderado de mí con tal fuerza.
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La difficulté que j’eus à me séparer de lui m’étonna. S’il avait cherché des liens pour me retenir, il les avait trouvés. Mon corps le reconnaissait, se retrouvait lui-même, s’épanouissait contre le sien. Je l’embrassai passionnément, je voulais lui faire mal le marquer pour qu’il ne m’oublie pas un instant de la soirée, qu’il rêve de moi, la nuit. Car la nuit serait interminable sans lui, sans lui contre moi, sans son habileté, sans sa fureur subite et ses longues caresses.
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« Vous vous faites de l’amour une idée un peu simpliste. Ce n’est pas une suite de sensations indépendantes les unes des autres… » Je pensai que toutes mes amours avaient été ainsi. Une émotion subite devant un visage, un geste, sous un baiser… Des instants épanouis, sans cohérence, c’était tout le souvenir que j’en avais. « C’est autre chose, disait Anne. Il y a la tendresse constante, la douceur, le manque… Des choses que vous ne pouvez pas comprendre. » |
Je savourais le plaisir d’être mêlée à la foule, celui de boire, d’être avec quelqu’un qui vous regarde dans les yeux, vous prend la main et vous emmène ensuite loin de la même foule.
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Elle posait les normes du bon goût, de la délicatesse et l’on ne pouvait s’empêcher de les percevoir dans ses retraits soudains, ses silences blessés, ses expressions.
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Sur ce sentiment inconnu dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. C’est un sentiment si complet, si égoïste que j’en ai presque honte alors que la tristesse m’a toujours paru honorable. Je ne la connaissais pas, elle, mais l’ennui, le regret, plus rarement le remords. Aujourd’hui, quelque chose se replie sur moi comme une soie, énervante et douce, et me sépare des autres.
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A ese sentimiento desconocido cuyo tedio, cuya dulzura me obsesionan, dudo en darle el nombre, el hermoso y grave nombre de tristeza. Es un sentimiento tan total, tan egoísta, que casi siempre me produce vergüenza, cuando la tristeza siempre me ha parecido honrosa. No la conocía, tan sólo el tedio, el pesar, más raramente el remordimiento.
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¿Cuál de los siguientes libros fue escrito por Gustave Flaubert?