Pero hoy, cuando se me apaga una cerilla, recuperó aquel extraño instante, aquel foso entre mis gestos y yo, el peso de la mirada de Anne y el vacío en torno, la intensidad de aquel vacío...
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Pero hoy, cuando se me apaga una cerilla, recuperó aquel extraño instante, aquel foso entre mis gestos y yo, el peso de la mirada de Anne y el vacío en torno, la intensidad de aquel vacío...
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Tenía la misma sensación que cuando la arena se me escurría a los pies al retirarse una ola. Me invadía un deseo de derrota, de dulzura, y jamás otro sentimiento, ni la ira ni el deseo, se habían apoderado de mí con tal fuerza.
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Cuando has bebido, dices la verdad y nadie te cree.
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Nos acostumbramos a los defectos de los demás cuando no nos creemos obligados a corregirlos.
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(…) ma mémoire parfois me trahit: l’été revient et tous ses souvenirs. (…) Quelque chose monte alors en moi que j’accueille par son nom, les yeux fermés: Bonjour Tristesse.
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La difficulté que j’eus à me séparer de lui m’étonna. S’il avait cherché des liens pour me retenir, il les avait trouvés. Mon corps le reconnaissait, se retrouvait lui-même, s’épanouissait contre le sien. Je l’embrassai passionnément, je voulais lui faire mal le marquer pour qu’il ne m’oublie pas un instant de la soirée, qu’il rêve de moi, la nuit. Car la nuit serait interminable sans lui, sans lui contre moi, sans son habileté, sans sa fureur subite et ses longues caresses.
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Je regardais sa bouche, gonflée de sang, si proche… Je ne me sentais plus intellectuelle. Il avança un peu le visage de sorte que nos lèvres, en venant à se toucher, se reconnurent. Je restai assise les yeux ouverts, sa bouche immobile contre la mienne, une bouche chaude et dure; un léger frémissement la parcourait, il s’appuya un peu plus pour l’arrêter, puis ses lèvres s’écartèrent, son baiser s’ébranla, devint vite impérieux, habile, trop habile. Je comprenais que j’étais plus douée pour embrasser un garçon au soleil que pour faire une licence. Je m’écartai un peu de lui, haletante.
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La liberté de penser, et de mal penser et de penser peu, la liberté de choisir moi-même ma vie, de me choisir moi-même. Je ne peux dire « d’être moi-même » puisque je n’étais rien qu’une pâte modelable, mais celle de refuser les moules.
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Je me rendais compte que l’insouciance est le seul sentiment qui puisse inspirer notre vie et ne pas disposer d’arguments pour se défendre.
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Le bonheur m’a toujours semblé une ratification, une réussite.
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¿Cuál de los siguientes libros fue escrito por Gustave Flaubert?