El extranjero de Albert Camus
J'ai compris alors qu'un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison. Il aurait assez de souvenirs pour ne pas s'ennuyer. Dans un sens, c'était un avantage.
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El extranjero de Albert Camus
J'ai compris alors qu'un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison. Il aurait assez de souvenirs pour ne pas s'ennuyer. Dans un sens, c'était un avantage.
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El primer hombre de Albert Camus
El trabajo hace que los días sean demasiado largos y que la vida sea demasiado corta.
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La peste de Albert Camus
El mal que existe en el mundo proviene casi siempre de la ignorancia, y la buena voluntad sin clarividencia puede ocasionar tantos desastres como la maldad.
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El extranjero de Albert Camus
Pensé que un domingo menos, que mamá estaba ya enterrada, que iba a volver al trabajo y que, a fin de cuentas, no había cambiado nada.
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La peste de Albert Camus
Cette chronique (…) ne pouvait être que le témoignage de (…) tous les hommes qui, ne pouvant être des saints et refusant d’admettre les fléaux, s’efforcent cependant d’être des médecins.
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La peste de Albert Camus
Et pour dire simplement ce qu’on apprend au milieu des fléaux, qu’il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser.
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La peste de Albert Camus
Il était arrêté par la pensée qu’il n’y avait pas une de ses souffrances qui ne fût en même temps celle des autres et que dans un monde où la douleur est si souvent solitaire, cela était un avantage.
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La peste de Albert Camus
Il pensait qu’il était juste que, de temps en temps au moins, la joie vînt récompenser ceux qui se suffisent de l’homme et de son pauvre et terrible amour.
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La peste de Albert Camus
Ils savaient maintenant que s’il est une chose qu’on puisse désirer toujours et obtenir quelquefois, c’est la tendresse humaine.
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La peste de Albert Camus
Toute la ville se jeta dehors pour fêter cette minute oppressée où le temps des souffrances prenait fin et où le temps de l’oubli n’avait pas encore commencé.
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La peste de Albert Camus
Pour ceux-là, mères, époux, amants qui avaient perdu toute joie avec l’être maintenant égaré dans une fosse anonyme ou fondu dans un tas de cendre, c’était toujours la peste.
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La peste de Albert Camus
Le bonheur arrivait à toute allure, l’événement allait plus vite que l’attente. Il comprenait que tout lui serait rendu d’un coup et que la joie est une brûlure qui ne se savoure pas.
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La peste de Albert Camus
Le sentiment, à la fois vague et aigu en eux, de tous ces mois de vie perdus pour leur amour, leur faisait confusément exiger une sorte de compensation par laquelle le temps de la joie aurait coulé deux fois moins vite que celui de l’attente.
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La peste de Albert Camus
Il se reposerait là-bas. Pourquoi pas? Ce serait aussi un prétexte à mémoire. Mais si c’était cela, gagner la partie, qu’il devait être dur de vivre seulement avec ce qu’on sait et ce dont on se souvient, et privé de ce qu’on espère.
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La peste de Albert Camus
Il avait seulement gagné d’avoir connu la peste et de s’en souvenir, d’avoir connu l’amitié et de s’en souvenir, de connaître la tendresse et de devoir un jour s’en souvenir. Tout ce que l'homme pouvait gagner au jeu de la peste et de la vie, c'était la connaissance et la mémoire.
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La peste de Albert Camus
Et elle mourrait à son tour –ou lui– sans que, pendant toute leur vie, ils pussent aller plus loin dans l’aveu de leur tendresse.
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La peste de Albert Camus
Mais il savait aussi que ce n’est pas grand-chose que d’aimer un être ou du moins qu’un amour n’est jamais assez fort pour trouver sa propre expression.
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La peste de Albert Camus
Déjà, à cette époque, il avait pensé à ce silence qui s’élevait des lits où il avait laissé mourir des hommes. C’était partout la même pause, le même intervalle solennel, toujours le même apaisement qui suivait les combats, c’était le silence de la défaite.
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La peste de Albert Camus
Tout le monde était d’accord pour penser que les commodités de la vie passée ne se retrouveraient pas d’un coup et qu’il était plus facile de détruire que de reconstruire.
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¿Quién escribió la saga?