La peste de Albert Camus
Et justement ce qui reste à retracer (…) ce sont les longs efforts désespérés et monotones que les derniers individus, comme Rambert, faisaient pour retrouver leur bonheur et ôter à la peste cette part d’eux-mêmes qu’ils défendaient contre toute atteinte. C’était là leur manière de refuser l’asservissement qui les menaçait, (…) l’avis du narrateur est qu’il avait bien son sens et qu’il témoignait aussi, dans sa vanité et ses contradictions mêmes, pour ce qu’il y avait alors de fier en chacun de nous.
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