«Le ciel est la salle de bain d’un dieu bordélique qui laisse traîner ses cotons partout».
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«Le ciel est la salle de bain d’un dieu bordélique qui laisse traîner ses cotons partout».
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–Je suis tellement contente de ne vous faire aucun effet! –proclama Lula. Gaspard laissa échapper un sourire. Sa timidité revenait par à-coups, comme des crises. –C'est la plus belle déclaration de non amour qu'on m'ait jamais faite. |
Il avait envie d’être du côté des sirènes. De devenir une sirène. Tout ce qui était censé les opposer les rapprochait. L’étau se resserrait en lui à mesure qu’il s’attachait à elle. Toutes sortes d’émotions contradictoires le traversaient. La honte d’être un homme se mêlait au désir qui montait.
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L’ivresse dévissait tranquillement les boulons de leurs consciences respectives. Encotonnait l’esprit sans abîmer la pensée, libérait les émotions. Gaspard et Lula flottaient dans leur bulle. Chaque millilitre de sourire, de rire, de regard valait de l’or. Le cœur de Gaspard s’en remplissait à vue d’œil. Ce cimetière abandonné couvert de toiles d’araignée se transformait en caverne d’Ali Baba.
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Les fantômes de mes souvenirs sont accoudés au comptoir.
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Mais plus elle tentait d'être raisonnable, plus la mélancolie l'envahissait.
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–Ça fait comment, l’amour? –Ça fait comme la joie… Il prit quelques secondes pour réfléchir et ajouta: –Mais ça pique. –Ça… pique? –Ça pique! |
L’idée du baiser le transperça en douceur pour la deuxième fois en un quart d’heure.
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Lula fixa Gaspard photographiait un souvenir.
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L'histoire se terminait. Fini le joli geôlier, avec ses poissons immangeables, ses colères homériques et sa tendresse d'enfant maladroit. Pour la première fois de sa si longue vie, la sirène ressentait ce picotement étrange. Elle le réalisait clairement, Gaspard allait lui manquer.
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¿Qué criaturas mágicas podemos encontrar en Gringotts, el banco de magos?