Una rosa sola

Esa noche soñó que paseaba con su padre en un campo de ciruelos, junto a un templo de madera oscura. Detrás de ellos caminaban los demonios de los cuentos de su infancia. Ante una flor de belleza extrema, con los pétalos semejantes a destellos de diamante y los estambres como trazos de tinta clara, Haru le tendía la mano, diciendo: Te expondrás al dolor, a la entrega, a lo desconocido, al amor, al fracaso y a la metamorfosis. Entonces, así como está en mí la flor del ciruelo, mi vida entera pasará a ti.

Le Japon est un pays où on souffre beaucoup mais où on n’y prend pas garde (…) Pour récompense de cette indifférence au malheur, on récolte ces jardins où les dieux viennent prendre le thé.

Japón es un país donde se sufre mucho pero sin darse uno cuenta - dijo la inglesa - Como recompensa a esa indiferencia ante la desgracia, tenemos estos jardines, donde los dioses vienen a tomar el té.

Une tristesse en forme de gemme étincelante à laquelle se mêlaient des éclats d’un bonheur si pur, si intense, que son cœur défaillait.

À qui, alors, offrirais-je mes fleurs d’un cœur léger ?

Il dit que vous ne savez pas qui vous êtes.
(…)
Il dit que c’est normal parce que vous n’êtes pas encore née.

Il pense que c’est un bon karma, qu’il faut mourir une première fois pour pouvoir vraiment naître.

Nous marchons en ce monde
Sur le toit de l’enfer
En regardant les fleurs.

A la nuit tombée, elle lisait des romans, de sorte que son âme était façonnée de sentiers et d’histoires. Puis, un jour, comme on perd un mouchoir, elle avait perdu sa disposition au bonheur.

(…) et fut inondée d’une tristesse à laquelle se mêlaient des éclats d’un bonheur pur.