Sirius

Il est plus facile de chercher des coupables dans le ciel que de comprendre le monde tel qu’il est.

Et si j’écris, ce n’est pas par nostalgie, pour faire revivre le passé. Non, j’écris pour demain. Pour ceux qui viendront après nous.

Le cœur est comme l’homme. Il a besoin de marcher sur les chemins. C’est en marchant qu’il trouve sa route.

Et ce simple geste, ces mains ouvertes, tendues vers l’autre, se passait de tous les mots.
C’était un salut.
Une invitation.
Un signe de paix.

Malgré tout ce qu’on pourrait croire, la magie habite encore ce monde.

(…) je t’ai dit que les histories étaient comme un bon bout de pain. Qu’elles pouvaient nous nourrir. Mais il arrive aussi que les mots s’entassent au fond de nous comme des pierres dans un sac. Ils nous entraînent alors vers le fond. Parfois, ça fait du bien de se délivrer de ce poids.

(…) Il avait peut-être raison. Lire ne servait plus à rien sinon à ne pas oublier le passé.

Les silences et le mensonge étaient un poison et les mots avaient le pouvoir de consoler.

Elle est là, la vraie fin du monde. Sans amour, le monde est un désert.

Mais on ne peut pas échapper à son passé. Il vous rattrape toujours. Il se cache où on s’y attend les moins.