Aires de Marcus Malte
Écrire c’est peut-être juste traquer la beauté, traquer la laideur, et les sublimer. Attraper l’autre par le cou et l’embrasser à pleine bouche et lui souffler à l’intérieur toute cette beauté, toute cette laideur, les lèvres collées aux siennes pour qu’il n’en perde rien, pas une miette, pas une étincelle. Tout en douceur et tout en fureur. De toutes mes forces j’appellerai l’Ange et j’attendrai qu’il vienne me dire les mots à l’oreille. |