Aires de Marcus Malte
Qu’elle le veuille ou non. Et si elle pouvait choisir, si ça ne dépendait que de sa volonté, est-ce qu’elle le garderait en mémoire ? Oui. Autant garder les meilleures choses. Même si les meilleures choses, en réalité, sont celles qui font le plus de mal quand on se les rappelle. Parce qu’elles sont passées, justement. Parce qu’elles ne sont plus que des souvenirs. Ne sont plus. Ne reviendront plus. Alors que les pire choses, au contraire, quand elles sont derrière nous, c’est un soulagement. Mais on ne raisonne pas ainsi. On ne raisonne pas tout court, la plus part du temps. Il reste ce qu’il reste sans qu’on ait vraiment choisi. Parfois, oui, c’est ce mal qui nous fait du bien.
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