Ueno Park de Antoine Dole
C’était comme regarder le fond d’écran de mon ordinateur, l’image d’un lieu que je croyais connaître à force de le voir chaque jour mais dont je ne savais rien au fond. En deux ans, trois mois et vingt-neuf jours, j’avais perdu le fil de mon quotidien d’avant, les visages, les connaissances, les endroits que j’aimais. Les rues se mélangeaient dans mon esprit, un capharnaüm de souvenirs auquel rien ne redonnait de sens. (AYUMI) |