El silencio del mar de Vercors
La passion est une terrible destructrice. Elle détruit dans la tête de qui la loge tout ce qui n’est pas son idée fixe. Elle fait une effroyable consommation d’impulsions et de concepts dont elle nourrit son insatiable cancer. Et quand, par fortune bonne ou mauvaise, elle vient à disparaître (comblée ou consumée), elle laisse dans la maison de qui l’a nourrie une vacance dévastée, et son hôte privé de désirs, —hormis la soif de devenir esclave de nouveau.
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