El silencio del mar de Vercors
Si j’avais un désir, c’était seulement le désir intarissable, interminable, le désir seulement de me coucher et mourir. Mais je savais d’une science d’animal, d’une science de cheval dans ses brancards, que je ne pouvais ni me coucher, ni mourir... Car l’homme n’est pas seul dans sa peau, il y loge une bête qui veut vivre, (...). Je le savais et cela rendait mon atroce fatigue et mon atroce désir encore plus atroces et cruels.
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