Love me tender de Constance Debré
(...) j'ai pensé qu'on croise toujours le diable dans une vie, puisqu'il faut bien faire l'expérience du mal, comme il faut faire celles de l'amour, du désir, du chagrin, que le diable n'est pas un monstre tout rouge avec une fourche, qu'il est familier, le diable, le plus familier possible, un diable qui ne fait pas spécialement peur, un diable à ma hauteur, pas toujours plus fort que moi, un type paumé le diable, un pauvre hère.
|