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1624 páginas
Editorial: Atalanta (01/01/2016)

Calificación promedio : 4.83/5 (sobre 3 calificaciones)
Resumen:
La obra completa de Arthur Rimbaud se había publicado hasta ahora en España de forma poco cuidadosa; por ejemplo, su correspondencia sólo estaba disponible en breves antologías temáticas. Su poesía ha merecido más atención, pero aunque en la portada de alguna edición figure el título de «Obra poética completa», las mejores versiones, a cargo de excelentes poetas, dejan de lado los veintidós poemas que conforman el llamado Album zutique, cuyo contenido escatológico o... >Voir plus
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Críticas, Reseñas y Opiniones (1) Añadir una crítica
Juliiann0
 10 September 2021
RECOMENDADO:
Obra completa bilingüe de Arthur Rimbaud (1854-1891)

Poesía –literatura francesa-
Simbolismo y Parnasianismo

Fue uno de los representantes del simbolismo, obteniendo el elogio de figuras que le inspiraron como C. Baudelaire, T. de Banville y V. Hugo –que lo llamó el Shakespeare niño-. Proveniente de una familia burguesa, su precocidad intelectual le llevó a concebir una obra única hasta que a sus 20 años decidió dejar la literatura para dedicarse a la venta de esclavos y tráfico de armas. Su vida bohemia hizo gala de su rebeldía desde que era niño, huyendo de su hogar y adoptando una vida nómada, inmerso en la embriaguez, los delirios y el hachís. Mantuvo un tormentoso y adúltero amorío con P. Verlaine –que le incluiría en su libro de ensayos “Los poetas malditos”-, cuyo desenlace fue caótico: tocados por los celos, la infidelidad y el carácter violento de ambos amantes, tras una acalorada discusión Verlaine le propinó un disparo a Rimbaud que, pese a no ser grave, les separaría definitivamente. Por el impacto innovador del lenguaje, blasfemo y alucinado, su legado ha influenciado en el Decadentismo, Surrealismo y Modernismo, como A. Bretón, H. Miller, R. Darío o W.S. Burroughs.


Esta edición es la más completa recopilación de de los textos de A. Rimbaud, muchos de los que no se sabía en habla hispana, a cargo del ilustre traductor M. Armiño. La esencia del absoluto se pierde en la primicia del sufrimiento y la inconsciencia que se manifiesta a través del arte, convirtiendo el amor hacia lo grotesco, deshaciéndose en la universalidad de la furia profética, al incorporar la muerte como parte del frenesí al que sucumbe. La existencia reanima la sensación de culpa y castigo cuando los sentidos transgreden los valores que antes se dibujaban con una aparente inocencia.

@Juliiann0


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TandisquemoiquatrenuitsTandisquemoiquatrenuits01 November 2021
LE BATEAU IVRE

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J’étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots
Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots !

Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sûres,
L’eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d’astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l’amour !

Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes,
Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir !

J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l’assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants.
– Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux…

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d’azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l’Europe aux anciens parapets !

J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
– Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles,
Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer !

Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
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TandisquemoiquatrenuitsTandisquemoiquatrenuits01 November 2021
EL BARCO EBRIO

Al tiempo que bajaba por ríos impasibles,
Sentí que no me guiaban los hombres a la sirga:
Aullantes pieles rojas, tomándolos por blanco,
Los clavaron desnudos en postes de colores.

Portador de algodón inglés, trigo de Flandes,
Sin pena me tenían todos los tripulantes.
Cuando acabó aquel ruido a la par que mis hombres,
Me dejaron los Ríos marchar adonde quise.

Entre los chapoteos de la mar encrespada,
Yo, el invierno pasado, más sordo que el cerebro
De los niños… ¡bogaba! Penislas a la vela
Nunca experimentaron barullos más triunfantes.

La tempestad bendijo mi despertar marino.
Más ligero que un corcho bailé sobre las olas
(Eternas trajineras de víctimas las llaman),
¡Sin añorar, diez noches, a las bobas farolas!

Más dulce que manzanas agrillas para un niño,
Impregnó el agua verde mi cascarón de abeto
Y me lavó las manchas de tintorros y vómitos,
Dispersando el timón y el áncora de brazos.

Y desde entonces bogo inmerso en el Poema
De la mar, infundida de astros, lactescente,
Tragando verdes cielos por donde a veces baja,
Cuerpo arrobado y pálido, un muerto pensativo;

Donde, tiñendo súbitos azules, desvaríos
Y ritmos lentos bajo el rutilante día,
Más fuertes que el alcohol y más que nuestras liras,
¡Fermentan las amargas rojuras del amor!

Sé de cielos que rompen en rayos, y de trombas,
Resacas y corrientes; sé también del ocaso,
Del alba entusiasmada cual tribu de palomas,
¡He visto varias veces lo que ver cree el hombre!

¡Vi al sol poniente, sucio de místicos horrores,
Iluminando vastos coágulos violetas,
Y lejos, cual actrices de antiquísimos dramas,
Olas rodando al paso su temblor de postigos!

¡Soñé la verde noche de nieves deslumbradas,
Beso que asciende lento hasta los ojos mismos
Del mar, circulación de savias inauditas,
Y aviso azul y gualda de los cantantes fósforos!

¡He seguido por meses, como a piaras histéricas,
Embates de mareas contra los arrecifes,
Sin pensar que los pies de luz de las Marías
Domar pudieran morros asmáticos de Océanos!

¡Creánme que he tocado increíbles Floridas,
Donde ojos de pantera con piel de hombre a flores
Se mezclan! ¡Y arcos iris bajo el confín marino,
Tensados como bridas para glaucos rebaños!

¡He visto fermentar vastas marismas, nasas
En donde un Leviatán entre aulagas se pudre!
¡Avalanchas de aguas en medio de bonanzas,
Distancias que se abisman como las cataratas!

¡Soles de plata, heleros, alas de nácar, cielos
De brasa! ¡Horribles pecios engolfados en simas
Donde enormes serpientes, comidas por las chinches,
Con negro aroma caen desde torcidos árboles!

Quisiera haber mostrado a los niños doradas
De agua azul, esos peces de oro que salmodian.
–La espuma en flor meció mis salidas de rada
Y vientos inefables me alaron por instantes.

A veces, mártir harto de polos y de zonas,
La mar cuyo sollozo mi vaivén suavizaba,
Me subía, de amarillas ventosas, sus corolas
Brunas, y, cual mujer, de hinojos me quedaba…

Penisla que columpia en sus riberas guano
Y querellas de pájaros chillones de ojos rubios,
Yo navegaba, mientras por mis frágiles zunchos
¡Ahogados con sueño andaban para atrás!

Así, barco perdido entre pelo de ancones,
Lanzado por la tromba en el éter sin aves,
Yo, a quien acorazados o veleros del Hansa
No le hubieran salvado el casco ebrio de agua;

Libre, humeante, envuelto en brumazón violeta,
Yo, que horadaba el cielo rojizo como un muro
Que sostiene, jalea exquisita gustada
Por el poeta, líquenes de sol, muermos de azur;

Que corría empañado de lúnulas eléctricas,
Loca tabla escoltada por negros hipocampos,
Cuando julio derrumba, a grandes garrotazos,
Cielos ultramarinos en ardientes embudos;

Que temblaba al oír, gimiendo en lontananza,
Los Behemots en celo y los densos Maelstroms,
Hilandero perpetuo de quietudes azules,
¡La Europa de los viejos parapetos, yo añoro!

¡He visto siderales archipiélagos, islas
Cuyo cielo en delirio se abre al bogavante!
–¿Son noches abisales en que exiliado duermes,
Oh tú, Vigor futuro, millón de aves áureas?–

¡Cierto: mucho he llorado! El alba es dolorosa.
Toda luna es terrible, y todo sol, amargo.
El agrio amor me hinchó de embriagantes torpores:
¡Que mi quilla reviente! ¡Que me hunda en la mar!

Si algún agua de Europa deseo, ésa es la charca
Helada y negra donde en tardes perfumadas
Un niño encuclillado, hondo en tristezas, suelta
Un barquito muy frágil, mariposa de mayo…

No puedo, marejada, inmerso en tu apatía,
Escoltar ya el aguaje del barco algodonero,
Ni traspasar orgullos de banderas y grímpolas,
Ni nadar a la vista atroz de los pontones.
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AzoulayLeonPatAzoulayLeonPat02 November 2021
Aventura

Con diecisiete años, no puedes ser formal.
-¡Una tarde, te asqueas de jarra y limonada,
de los cafés ruidosos con lustros deslumbrantes!
-Y te vas por los tilos verdes de la alameda.

¡Qué bien huelen los tilos en las tardes de junio!
El aire es tan suave que hay que bajar los párpados;
Y el viento rumoroso -la ciudad no está lejos¬-
trae aromas de vides y aromas de cerveza.

II

De pronto puede verse en el cielo un harapo
de azul mar, que la rama de un arbolito enmarca
y que una estrella hiere, fatal, mientras se funde
con temblores muy dulces, pequeñita y tan blanca…

¡Diecisiete años!, ¡Noche de junio! -Te emborrachas.
La savia es un champán que sube a tu cabeza…
Divagas; y presientes en los labios un beso
que palpita en la boca, como un animalito.

III

Loca, Robinsonea tu alma por las novelas,
-cuando en la claridad de un pálido farol
pasa una señorita de encantador aspecto,
a la sombra del cuello horrible de su padre.

Y como cree que eres inmensamente ingenuo,
a la par que sus botas trotan por las aceras,
se vuelve, alerta y, con un gesto expresivo…
-Y en tus labios, entonces, muere una cavatina…

IV

Estás enamorado. Alquilado hasta agosto.
Estás enamorado. Se ríe de tus versos
Tus amigos se van, estás insoportable.
-¡Y una tarde, tu encanto, se digna, ya, escribirte…!

Y esa tarde… te vuelves al café luminoso,
pides de nuevo jarras llenas de limonadas…
-Con diecisiete años no puedes ser formal,
cuando los tilos verdes coronan la alameda.
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Juliiann0Juliiann010 September 2021
Así, como mi pena constantemente renovada, y encontrándome más perdida a mis ojos, -¡como a ojos de todos los que hubieran querido fijarse en mí, si no hubiera estado condenada por siempre al olvido de todos! -cada vez tenía más hambre de su bondad. Con sus besos y sus abrazos cariñosos , aquello era desde luego un cielo, un sombrío cielo, donde yo penetraba, y donde hubiera querido que me dejaran, pobre, sorda, muda, ciega. Ya iba acostumbrándome. Yo misma nos veía como dos niños buenos, libres de pasear por el Paraíso de tristeza.
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Juliiann0Juliiann010 September 2021
La bandera avanza hacia el paisaje inmundo, y vuestra jerga ahora el tambor.
En los centros alimentaremos la prostitución más cínica. Masacraremos las revueltas lógicas.
¡En los países de pimienta y destemplanza! -al servicio de las más monstruosas explotaciones industriales o militares.
Adiós aquí, no importa dónde. Reclutas de buena voluntad, nuestra filosofía será feroz; ignorantes para la ciencia, taimados para el bienestar; que reviente el mundo que avanza. Ésta es la verdadera marcha. Adelante, ¡en camino!
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