Una sirena en París de Mathias Malzieu
Mais Gaspard ne pouvait pas disparaître, d’ailleurs il ne le voulait pas vraiment. Tout ce qui l’animait encore était en lien avec ses racines. S’il les coupait, il se tuait. Il vivait pour sa famille, fût-elle une famille de fantômes. Son père ne comprenait pas pourquoi il désirait si fort que les morts soient fiers de lui. Certains vivent mieux en compagnie des animaux qu’avec des humains, d’autres se sentent mieux isolés au milieu d’une forêt. Le truc de Gaspard, c’étaient les fantômes. Ou les «souvenirs» (…) |