Ueno Park de Antoine Dole
On se sourit, bêtement, avant de regarder au loin. On n’a pas besoin de plus. Ce qui guide nos pas n’est jamais tout à fait un hasard. Ces chemins que l’on prend, ces routes sur lesquelles la vie nous entraîne et qui ne mènent qu’à nous. Nous ne sommes les étrangers que d’un instant. Un instant de solitude, de peur, d’inconnu. Un sourire nous en délivre, une parole, un geste. Pour exister au creux de l’autre, se lier. Nos vies ne sont peut-être que des printemps éphémères, mais elles éclairent tant de possibles. Il ne tient qu’à nous que la magie soit partout. (NOZOMU) |