Ueno Park de Antoine Dole
(…)ces fleurs qui rythment la vie du parc. La nuit les aura trempées dans son encre, elles seront des petites ombres dansantes au bout de leurs branches. Toutes ces vies éphémères, livrées au vent et à la pluie. D’ici quelques jours il n’y aura plus rien, cette magie prendra fin. Le parc redeviendra ce lieu presque tranquille où les touristes s’égarent pour fuir l’agitation de la ville. Le seul souvenir de cette magie, des pétales sur le sol, c’est tout ce qu’il en restera. Ça et des branches vides qu’on ne regardera plus. Et moi je serai là. Je serai le pétale. Je serai la branche. Sur le sol, aussi. Ce qui restera de moi. Ce que personne ne voudra plus voir. (NOZOMU) |